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La malédiction du C.D.I

Il y a plus de 60 ans, le collège Diderot était un internat pour filles de 12 à 18 ans. Les jeunes filles y vivaient dans la peur. En effet, la directrice de l’internat, Mme Epaingle inspirait la frayeur.
 D’une part par son physique : yeux noirs, cheveux noirs tirés en un chignon très stricte, regard hautain et froid, ton sec et sans appel et d’autre part par sa bizarrerie.
 Elle avait instauré une règle qui interdisait formellement aux pensionnaires de sortir de leurs dortoirs pendant la nuit, et cela même pour aller aux toilettes ou boire un verre d’eau. De 20h00 à 8h00 du matin, tout le monde était dans son lit. Certaines filles, curieuses, essayaient de savoir pourquoi la directrice avait imposé cette règle. Elles s’attardaient à la fin du dîner vers la chambre de la directrice, essayaient de saisir des bribes de ses conversations au téléphone… Mais rien n’y fit. Aucune information ne filtra. Certaines allèrent même jusqu'à essayer de transgresser la règle, allant au devant de lourdes sanctions mais la directrice faisait des rondes avant l’extinction des feux, fermant toutes les chambres à clé. Le 13 Novembre, une jeune fille de 12 ans arriva à l’internat.

En la regardant rien qu’une seconde, on pouvait voir qu’elle ne connaissait rien à la vraie vie. Elle avait du être élevée à l’abri des grandes villes et surtout, des gens. Elle était le stéréotype même de l’innocence. Cheveux blonds bien coiffés, visage rond et sourire timide. Après avoir vidé ses valises, elle se mit en quête de la bibliothèque. N’ayant pas visité l’internat auparavant, elle se perdit dans le long dédale de couloirs. Elle n’osait pas ouvrir les portes qu’elle rencontrait au hasard, car elle était trop polie. Bientôt, après avoir marché pendant une trentaine de minutes, elle rencontra un groupe de trois filles adossées à une porte, riant bruyamment.
-« Excusez-moi, pourriez vous m’indiquer la direction de la bibliothèque, s’il vous plaît ? » demanda t-elle d’une petite voix timide.
Les filles se retournèrent d’un bloc. Immédiatement « la chef » du groupe cerna sa personnalité : Timide, fait ce qu’on lui dit et n’a aucune expérience. Une occasion en or de découvrir le secret de la directrice !! Elle décida donc de lui mentir :
-« La bibliothèque est fermée pendant la journée. Elle ouvre à minuit d’ailleurs on ira ce soir. Tu veux venir avec nous ? »
Cela était la chose la plus absurde qu’elle ait jamais dite. Une bibliothèque ouvrant à minuit !! Mais elle savait que la petite fille était du genre à croire ce genre d’idioties. Et elle avait raison.

- « D’accord, dit-elle avec enthousiasme. »
- « On se retrouve dans la bibliothèque à minuit alors !! »
Fières de leur petite blague, elles rebroussèrent chemin. Le soir venu la directrice ne ferma pas la chambre de la nouvelle à clé, pensant qu’en petite fille sage elle n’en sortirait pas.
Quand sonnèrent les 12 coups de minuit, elle se leva discrètement, et se glissa dehors. Elle se dirigea vers la bibliothèque. La porte était entrouverte.
Le lendemain matin, 10 voitures de police étaient devant l’internat. l’aube, on avait retrouvé la fille morte, gisant sur le sol de la bibliothèque, affreusement mutilée. Après avoir emmené le corps de la jeune fille, on essaya de nettoyer la tâche de sang qui restait mais en vain. Elle ne voulait pas s’effacer malgré tout les produits utilisés : Javel… La directrice fut interrogée par la police mais fit comme si elle ne savait rien et prétexta une simple mesure de sécurité lorsqu’ils évoquèrent le couvre-feu bizarre. Les trois pestes ayant mené la jeune fille en bateau gardèrent le silence. Après ce scandale, les parents des pensionnaires, ayant pris peur à cause de ce meurtre inexpliqué en retirèrent leurs filles. Etant donné le manque de pensionnaire la directrice fut licenciée et le pensionnat à été en partie démolit. Seule l’aile ou se trouvait la bibliothèque fut gardée intacte. Fut ensuite construit le reste pour enfin donner le collège Diderot, mais bizarrement, le sol ou la tâche était restée est toujours là, et cet endroit correspond maintenant au C.D.I.
Et 60 ans après le drame, personne ne sait toujours ce qui s’est réellement passé… Du moins en apparence, car le plus étrange est que M. Epain, actuel documentaliste du C.D.I serait le descendant de l’ancienne directrice de l’internat, Mme Epaingle. Donc il serait au courant du secret de celle-ci. Et encore plus mystérieux tous les 13 Novembre jour de la mort de la jeune fille, M. Epain à, un comport ement bizarre et ferme le C.D.I. à 18h00 pile ( avec cadenas) et interdit formellement aux femmes de ménage d’y entrer pour passer l’aspirateur !!